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mercredi, 21 septembre 2016

La base pour une entreprise familiale réussie ? Une communication ouverte et de bons accords.

Emilie Van Goidsenhoven
Romina Abiuso
An Weyn

Imaginons que vous ayez repris avec votre frère l’entreprise fondée par vos parents. Votre sœur, quant à elle, a décidé de faire carrière en dehors de l’entreprise familiale.

Grâce à vos efforts et ceux de votre frère, après ceux de vos parents, ladite entreprise est à ce jour florissante et prometteuse. Malheureusement, ceci ne vous garantit pas la tranquillité d’esprit. Nombreux points de difficultés sont généralement constatés au sein des entreprises familiales, en plus de ceux liés au business lui-même. En voici quelques exemples que nous rencontrons fréquemment.

  • Je me suis toujours très bien entendu avec mon frère. On est toujours sur la même longueur d’ondes : « l’entreprise d’abord ». Ma sœur par contre estime que nous privilégions trop souvent de nouveaux investissements et que l’actionnariat n’est pas assez récompensé. Elle dit souvent qu’elle préfèrerait vendre ses actions et profiter de la part qui lui revient « à sa façon ». En soi, nous ne nous opposons pas à cette piste, mais comment devons-nous procéder et est-ce bien la meilleure option ?

  • Mon frère et moi souhaiterions à terme faire donation de nos actions à nos enfants.
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    Comment faire pour que l’entente et la communication reste bonne avec un groupe d’actionnaires aussi nombreux, ayant chacun leurs propres visions et intérêts ?
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    Pourrons-nous encore intervenir dans la gestion de l’entreprise si nous ne sommes plus actionnaires? Peut-être estimons-nous qu’il serait préférable de faire appel à un manager externe, du moins jusqu’à ce que nos enfants aient acquis les compétences nécessaires ? Est-ce possible ?
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    Comment éviter que l’un de nos enfants, tenté par une proposition alléchante, ne vende ses actions de manière précipitée à un tiers?

  • Nous souhaitons bien entendu que nos enfants soient actifs dans l’entreprise familiale, mais uniquement s’ils en sont capables. Comment aborder ces sujets délicats ?

Ceci ne sont que quelques exemples des nombreuses questions qui tourmentent un entrepreneur familial, pour qui l’harmonie familiale et la continuité de son entreprise est primordiale.

Notre expérience nous instruit qu’il n’existe malheureusement pas de remède miracle qui écarterait tout conflit. Cependant, nous constatons que ces conflits peuvent souvent être évités grâce à une communication ouverte et respectueuse  et de bons accords, conclus de préférence in tempore non suspecto, allant d’une politique de dividende, de droits de préemption, de la nomination des gérants-successeurs et une clause de recours à la médiation en cas de conflits, à la mise en place d’un conseil familial et la signature d’une charte familiale.

Pour de plus ample information, adressez-vous à :

emilie.vangoidsenhoven@tiberghien.com
romina.abiuso@tiberghien.com
an.weyn@tiberghien.com

Emilie Van Goidsenhoven
Romina Abiuso
An Weyn